L’Excalibur Victorias

L’Excalibur Victoris était un lieu calme et apaisant, chaleureux, capiteux…
Les deux grandes salles qui composaient le rez-de-chaussée étaient sombres et éclairées par la lumière chaude et dorée de multiples bougies posées ça et la sur les meubles d’acajou. Les murs de chaque salle étaient dissimulés derrière de hautes bibliothèques rassemblant livres rares et anciens…

Dans la première pièce, celle dans laquelle le visiteur pénétrait en premier, l’on trouvait de nombreux fauteuil de cuir bordeaux disposés autour de tables de bois lisse et foncé, et un bar en acajou longeant le mur qui faisait face à la porte d’entrée.

Une porte a gauche de la première salle donnait sur la seconde. Les même fauteuils bordeaux s’y trouvaient, disposés en forme ovale autour d’une table basse oblongue. Une large cheminée au feu chatoyant crépitait a l’opposé de la porte d’entrée.

Près de la porte qui unissait les deux salles du café se trouvait un escalier en colimaçon vertical, a moitié transparent, assemblé de métal, de verre et d’acajou.. Il donnait sur l’immense salle de Cérémonie, aussi grande que les deux premières salles réunies. Aucune bibliothèque ne constituait ses murs, le plafond était haut et l’on se trouvait sous l’angle de la charpente du toit, on distinguait ainsi les poutres apparentes suspendue dans le vide.
D’anciens vitraux ornant les interminables murs donnaient au lieu une atmosphère solennelle et réconfortante. Tout au bout de la salle se trouvait sur une petite estrade un large pupitre sur lequel reposait un livre majestueux ouvert en son centre, le livre contenant toutes les lois d’Avalon et de Camelot, tous les jugements, les grâces, et les noms de ceux qui ont contribués à maintenir justice et paix au sein du Peuple Sorcier.
Quelques sièges et banc confortables lui faisaient face, une allée les coupant en leur centre et reliant le pupitre a l’escalier de l’entrée.

Nombre de messages : 41 Date d'inscription : 16/02/2006

Fëanor pénétra dans le café d'un pas lent, ses yeux recouvert d'un léger voile opaque, le teint pâle. Il s'assit sur à une table partiellement embrumée par la pénombre du coin de la pièce.
Son regard était fixe traversait la pièce et se heurta au mur d'en face.
Son air pourtant indifférent laissait paraitre...

Nombre de messages : 41 Date d'inscription : 16/02/2006

Au bout de quelques heures à penser, ses paupières se fermèrent sur ses yeux noir comme une nuit sans étoiles. Sans s'en rendre compte, il se perdit dans ses pensées...
Il se trouvait sur un sentier très étroit, au bord d'une forêt. Fëanor marchait lentement, ses pas feutrés n'emettait aucun son, l'air lui même ne bougeait pas. Ses rétines dilatées scruptait les bords du sentier, difficilement perceptibles dans une nuit sans lune. Au bout du chemin se présenta une silhouette menaçante. Le sorcier fit un léger pas en arrière mais un mur invisible l'empèchait de reculer, il devait avançer et affronter cet obstacle vers...

Fëanor tendit la main dans sa direction, un lumière aveuglante transperça l'abîme étouffante de la nuit, frappant violemment cette silhouette. Cette attaque eu pour seul effet de la rendre liquide. Elle fondit en une flaque qui glissait vers le soricer. Il tenta de la repousser avec ses mains, mais plus il la touchait, plus elle entrait en lui. Elle finit par atteindre ses yeux et à le rendre totalement aveugle.
Lorsqu'il les rouvrit, il se trouvait dans le café des CRS, chaleureux et acceuillant.
Il chercha la moindre présence, espérant que personne ne l'ai vu ou entendu : il arrive que l'on parle dans ses rêves.
Une unique larme perla sur ses joue, et se mélangea à la sueur qui inondait son visage, blanc et rongé par...

Nombre de messages : 41 Date d'inscription : 16/02/2006

Le sorcier se leva et marcha en direction du comptoire. Il plongea son front en sueur dans ses mains froides. Lorsqu'il releva la tête ses yeux étaient recouvert d'un voile opâque. Une bouteille d'alcool se trouvait alors à sa portée, le sorcier l'attrapa d'une main désinvolte et retira le bouchon avec les dents. Aussitôt il porta la porta à ses lèvres et la vida d'un trait. Fëanor leva les yeux et se vit alors dans un immense miroir en face de lui.
Tout devenait alors flou, son regard s'enfonca inéluctablement dans sa tête. Le lieux dans lequel il se trouvait devint radicalement différent, le café laissa place à une forêt sombre, l'air y était chaud et humide. Fëanor se trouvait dans le corps d'une personne dont il ne pouvait pas voir le visage. Celle-ci marchait rapidement, d'un pas vif et alerte. Il vit au loins une lueur, perçant la brume étouffante de la forêt. En s'y dirigeant il sentait dans ce corps qu'il habitait une soif vorace, une envit de tuer intense. Fëanor se rendit alors compte que la lueur venait d'une maison en bois dominant une petite clairière proche d'un village voisin.
Il sentit alors la présence de deux personnes qui l'occupaient, un sentiment d'inquiètude émanait de leur corps si délicats. Le sorcier vit une main se tendre et pousser la porte qui grinça sur ses gonds. Aussitôt, le visage d'une femme et d'une fillette se crispa lorsqu'elle l'apercurent dans le cadre de la porte. Leurs cris atroces furent vite éteint lorsque la personne qu'habitait Fëanor planta ses crocs dans les coups tendres des deux victimes.

Le sorcier fut horrifier de voir avec quelle violence on pouvait massacrer deux personnes innocentes, sans éprouver de la pitié ou du remord. Fëanor voulu quitter se corps et ferma les yeux, mais lorsqu'il les rouvrit il se retrouvait dans la même pièce, aux cotés des deux corps sans vie, face à... lui, celui qui avait tuer sans pitié ces deux femmes. Des crocs en sang dépassaient de ses lèvres pâles. Il se rendit compte que l'assasin le regardait, il finit par se lever et lui sauta dessus, tombant au sol sous le choc.
Lorsque Fëanor rouvrit les yeux, il gisait sur le parquet du café, du sang coulant le long des ses lèvres... des éclats de verre avaient écorcher son visage lorsque la bouteille se brisa dans la chute du sorcier, qui s'évanouit...

( HRP// Et oui je fais du RP tout seul, j'espère que cela vous plait! Maintenant vous pouvez entrer dans le café Fëanor ne vas pas vous manger Wink

; j'aimerais savoir si vous comprenez l'histoire? Sans chercher à deviner la suite ou la signification //HRP )

Le Temple etait calme ces derniers jours, et peu de sorciers hantait le soir les couloirs du CRS...
La Dame se dirigea vers le Victorias, pensant y trouver silence et repos, comme dans le reste du temple. Mais lorsqu'elle poussa la lourde porte du café, elle apercu immediatement le corps inanimé de Feanor, gisant dans l'alcool et les debris de verre.

Se precipitant d'un pas vif vers le sorcier, elle s'agenouilla pres de lui et, le relevant aussi facilement que s'il avait s'agit d'une plume, le reposa dans un des confortables fauteuils se trouvant a proximité.

Se penchant vers le visage endormi du juge, elle souleva delicatement ses paupieres et observa avec attention ses pupilles. Le sorcier semblait plongé dans un coma ethylique, mais son sang de vampire aurait du effacer tout effet de l'alcool.

Reflechissant quelques seconde, elle passa ses doigt fins sur les levres seches du sorcier, ecoutant avec attention chaque bruit, chaque souffle de l'organisme vampirique dont etait doté le sorcier, a l'instar de la Dame.

Il etait faible, et semblait epuisé, totalement terrassé..

Le controle recent de son sang et de ses instincts qu'avait acquis Feanor avait été penible, et il etait fort possible qu'une rechute ou qu'un coma se declanche lors de manifestation importantes de ces instincts d'un vampire, surtout lorsque leur maitrise etait assez recente.

La Dame ferma les yeux un instant, pour les rouvrir une seconde plus tard sur un regard entierement noir. Entrouvrant ces levres, de longues canines inquietantes depasserent legerement et vinrent se planter dans le poignet de la sorciere.
Au meme instant les dent disparurent et le bleu de ses prunelles reapparu completement.
L'etat complet de vampire aurait permis la refermeture immediate de la blessur qu'elle venait de se faire. En retenant ses pouvoirs quelques secondes le sang pourrait couler de son poignet plus longtemps.

Elle entrouvrit les levres du sorcier et laissa son sang y glisser pendant le peu de seconde durant laquelle sa blessure resta ouverte.

Le vampire avait toujours besoin de cela, de cette puissance... Bientot il s'en passerait avec succes, mais il etait encore trop tôt pour que le manque ne se fasse pas sentir.
Un humain ou un animal n'aurait peut etre pas suffit. Mais quelques gouttes de sang d'une vampire aussi ancienne que l'etait Sitah aurait suffit a reveiller une armée...

Se relevant avec douceur, la Dame s'assit sur le fauteuil faisant face au vampire. Et essuyant les derniere trace foncées sur son poignet, elle attendit le reveil de Feanor.

Nombre de messages : 41 Date d'inscription : 16/02/2006

Dans le noir le plus totale de son esprit, le jeune vampire se repassait des images, des visions de meurtre et d'assassinat, d'innocents tués sans pitié : ses crimes.
Ce goût du sang inépongeable, cet instinct qui le poussait à tuer malgré lui, sans pouvoir résister, cette quète sans fin.
Ses cauchemards l'hantait, jamais les mêmes personne, toujours la même façon de tuer, ainsi durant de longues années, de longues nuits sans vouloir dormir, par peur de les revoirs, ces visages, ces femmes, ces enfants et ces parents mort pour ses caprices.
Il arrivait que l'alcool l'éloignait de tout cela, mais fatalement le passé refait surface.
Pour la deuxième fois, le sorcier réva d'une lumière aveuglante, une forme, une vie, qui le protégeait, qu'il aimait.
Mais soudainement un océan de sang vint le séparer de cet lumière protectrice, qui finit par l'engloutir dans les profondeurs abyssales.
Après quelques seconde d'inconscience, le vampire ouvrit les yeux sur Sitah.
Il se trouvait dans le café, sur une chaise entourée de morceaux de verres...
Fëanor observa longuement la vampire, sans rien dire, son regard parlait pour lui, ses pensées. Une bouteille d'alcool attira son regard et le poussa à la prendre, le sorcier s'en saisit et la porta à ses lèvres, bleues de terreur.
Après avoir but quelques gorgées il se décida à rompre le silence rassurant du café, tout en prenant soin d'éviter les sujets sensibles.

Nous avons moins de séance à tenir au tribunal en ce moment, j'espère que cela va durer...

Fëanor fixait la vampire de ses yeux noirs, aucun sentiments ne paraissaient, même ses yeux habituellement très communicatifs n'émettait aucune vie...